Pierre calcaire, matériaux innovants, 80 kg – 500 x 70 cm
Encre de Chine sur spolvero, 80 x 76 cm
La colonne, forme architecturale de référence héritée de l’Antiquité, est ici interrogée en tant qu’organe de stabilité, sa fonction première étant d’être portante, structurelle. Elle fixe des repères dans le champ visuel, délimite un espace physique et symbolique. C’est la colonne torse de l’église Saint Séverin, à Paris, dont un moulage se trouve à la Cité de l’architecture et du patrimoine, que l’artiste a choisi de revisiter.
Son interprétation est anti-colonne, détachée de son contexte, à l’instar de l’ensemble des éléments du musée, mise en exergue, suspendue et en dispersion. Elle porte sa recherche sur les espaces repliés et les espaces tors, en collaboration avec Luciano Boi, chercheur-mathématicien (CAMS-EHESS) : lignes génératrices de torsions à l’échelle 1, espaces convexes et concaves, d’après la colonne torse de l’église Saint-Séverin.
L’anti-colonne a été créée pour l’exposition Ars architectonica, Cité de l’architecture et du patrimoine, Paris, 2014-2015. Elle a été produite en partenariat avec Stone performance et Canson.